Tunis, — L’ancienne porte-parole de la présidence de la République, sous feu Beji Caïed Essebsi, Saïda Garrach a déclaré aujourd’hui sur la radio privée Mosaïque FM que l’ancien président défunt, était dans une situation d’incapacité physique totale les dernières semaines avant sa mort.
Elle ajoute qu’elle est certaine qu’il n’était pas le décideur en refusant de parapher et de signer des amendements à la loi électorale « au cabinet de la présidence, il ne les a pas accepté. »
Dans ce contexte, Mme Garrach rappelle que le bureau présidentiel a refusé d’adopter le document de grâce présidentielle sur des prisonniers de droit commun à l’occasion de la Fête de la République…
« Car la signature du document n’était pas conforme à celle du Président (soit la signature du Président a été falsifiée, soit le Président n’a pas en mesure de tenir un stylo et de signer, » a-t-elle affirmé.
Ce qui s’est passé pendant les dernières semaines du défunt président peut-être qualifié de « crime d’État » dont nous payons le prix jusqu’à ce jour.