Un mandat d’arrêt a été lancé par la justice canadienne contre un représentant le Vatican aux Etats-Unis qui aurait diffusé de la pornographie juvénile sur les réseaux sociaux depuis une église, en Ontario au Canada.
https://twitter.com/PWoodfall/status/914030515233181696
La police a ouvert une enquête après avoir été informée par la Gendarmerie royale canadienne, ce qui lui a permis de consulter les données informatiques.
.@Pontifex uses "diplomatic immunity" to recall priest from US for pre-pubescent child porn, ONLY 3 yrs since #Vatican banned child porno pic.twitter.com/QIVRg0jkL9
— Gerald Posner (@geraldposner) September 16, 2017
Les crimes présumés auraient été commis entre le 24 et le 27 décembre 2016. Le quotidien Windsor Star rapporte que le suspect de 50 ans, Carlo Capella, est un haut gradé de la diplomatie vaticane qui a récemment été rappelé à Rome.
Le père Capella est recherché pour avoir consulté, possédé et distribué de la pornographie juvénile.
Le Vatican a rappelé Carlo Capella après que le département d’État américain l’eut avisé, le 21 août dernier « de violations possibles des lois sur la pornographie juvénile » par l’un de ses diplomates à Washington.
Le Vatican a précisé que son propre procureur enquêtait pour obtenir davantage d’information de la part des autorités américaines. Le diocèse de Londres, en Ontario, a confirmé avoir contribué à l’enquête. Il n’a pas voulu commenter davantage.
Ce rappel du diplomate pourrait jeter une ombre sur une conférence internationale prévue à l’Université pontificale grégorienne, à Rome, la semaine prochaine, qui doit porter sur la façon de protéger les enfants de l’exploitation sexuelle en ligne, de la pornographie et des agressions.
Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican et patron de Carlo Capella, doit y prononcer le discours principal, mardi, sur l’engagement de l’Église à combattre les agressions sexuelles en ligne.
Des spécialistes du domaine de la protection de l’enfance et de la cybercriminalité font partie des invités à la conférence, organisée il y a plusieurs mois. Une matinée complète y sera dévouée à la question des agresseurs dans les cas de crimes sexuels perpétrés en ligne contre des enfants.