L’Olympique de Marseille pourrait bientôt changer de mains à en croire les informations du site italien de TMW. L’information n’est pas la moindre car elle provient d’un journal italien propriété de Michele Critiello, associé de l’homme d’affaire franco-tunisien, Tarak Ben Ammar, connu pour être un proche du prince Al-Walid ben Talal. Le fondateur et directeur du site TMW est copropriétaire, avec Tarak Ben Ammar, d’Italie Sport Communication, la société qui gère Sportitalia.
OM-Arabie: en 2014, le prince Walid Bin Talal s'est déjà montré intéressé par l'OM, confie un homme d'affaires français, familier de l'Arabie. Il se montre toutefois surpris par ce supposé nouvel intérêt. "Le prince n'a plus de passeport depuis sa détention au Ritz en 2017". pic.twitter.com/5p0i7FGnTh
— Georges Malbrunot (@Malbrunot) May 6, 2020
En 2014 et selon L’Équipe, le prince saoudien Al-Walid Bin Talal avait envisagé de racheter l’OM. Et de concurrencer le PSG. Ainsi, comme l’explique TMW, la direction sportive pourrait être confiée au Portugais Antero Henrique, ancien vice-président du FC Porto et directeur sportif du PSG de 2017 à 2019. Il pourrait alors prendre la place d’Andoni Zubizarreta, dont le bilan n’est pas forcément glorieux.
Toutefois, Antero Henrique ne serait pas le seul candidat à ce poste, ce projet pourrait aussi impliqué Franz Beckenbauer, ajoute le média sportif italien. L’ancienne gloire des années 70, connait bien l’OM pour l’avoir entrainé, aurait été sollicité pour en savoir plus sur la vie au sein de la cité phocéenne. Il ne serait en revanche pas question d’un rôle au sein du club, précise le journal.
Le prince saoudien Walid Bin Talal intéressé par l'OM? Ironie de l'histoire: ds années 90, l'entourage de l'émir du Qatar avait montré de l'intérêt pour l'OM. On le raconte dans les Secrets du coffre fort. Mais 1 homme d'affaires français les avait dissuadé: "trop dur à gérer". pic.twitter.com/tytvSGOvOG
— Georges Malbrunot (@Malbrunot) May 6, 2020
Le 21 août 1990, Bernard Tapie profite de la reprise d’Adidas pour rencontrer Beckenbauer, juste avant la finale de la Coupe du monde remportée par la Mannschaft. « Tapie venait d’acheter Adidas et, dès le mois de juillet, j’entendais « avec Adidas, y a Beckenbauer ». Le bruit courait, mais on ne savait jamais si ça allait vraiment se faire. Et puis, un jour, après l’entraînement, on a pris un avion avec Jean-Pierre Bernès pour rejoindre Tapie en Suisse, dans un hôtel, où il y avait déjà Beckenbauer, son avocat, son adjoint Holger Osieck, le directeur général d’Adidas servait d’interprète. On a déjeuné ensemble, fait connaissance. Ça a duré deux heures environ, » confie l’ancien coach de l’OM, Gérard Gili.
En 2017, le magazine américain Forbes estime la fortune du milliardaire saoudien à 18,7 milliards de dollars. Cette somme le place alors à la 45e place de son classement des fortunes mondiales. Il est également actionnaire de grandes banques américaines (notamment Chase Manhattan et Citigroup), de Walt Disney, Coca-Cola, Ford, Daewoo, Apple ou bien encore Time Warner, Snapchat et Twitter, en attendant, plus tard, de mettre la main sur certains des hôtels les plus prestigieux au monde (Savoy de Londres, George V à Paris, Plaza à New York, Grand-Hôtel à Cap Ferrat sur la Côte d’Azur).