n effet, un reportage effectué par un média * démontre que cette plante, que l’on trouve abondamment à Tataouine, et qu’on appelle désormais comme « l’or vert », a déjà réussi à sauver, dans l’espace d’un mois, une femme atteinte d’un cancer, et en phase terminale.
L’histoire a commencé quand une jeune femme, originaire de Bir Lahmar, et atteinte d’un cancer en phase terminale, a reçu le verdict de plusieurs oncologues, indiquant que « la science a montré ses limites, et qu’il n’y a plus rien à faire pour la sauver ».
Alimentation : 4 choses à savoirs sur le moringa https://t.co/AmmKeYd4HV #africa #siabexpo #food #bevernage #exhibition #moringa
— SIAB EXPO MAROC (@SiabExpo) December 13, 2017
Invitée à rentrer chez elle, avec une ordonnance de médicaments palliatifs, cette Tunisienne a décidé de passer le mois de juillet à Bir Lahmar, sa petite bourgade d’origine à mi-chemin entre Médenine et Tataouine. Avant de reprendre la direction de la capitale des Gaules… à la grande surprise du personnel hospitalier qui ne comprenait pas comment a-t-elle pu se requinquer aussi rapidement et spectaculairement, après avoir frôlé la mort.
Qu’a-t-elle fait pour guérir aussi rapidement ?
Cette dame, représentant un cas unique pour les médecins lyonnais, a opté pour les vertus de la « Moringa Oleifera ».
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Cette plante est originaire d’Inde et dispose de vertus proprement miraculeuses. Il s’agit d’un arbuste qui peut dépasser les deux mètres à l’âge adulte (atteint au bout d’un an seulement !), représentant un véritable concentré de vitamines et de nutriments, un complexe inégalé de bienfaits dans une seule et même espèce végétale.
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En effet, les feuilles de Moringa contiennent deux fois plus de protéines que le yaourt, trois fois plus de potassium que la banane, quatre fois plus de calcium que le lait, sept fois plus de vitamine C que les oranges et quatre fois plus de vitamine A que les carottes, sans compter pas moins de neuf acides aminés essentiels.
Les feuilles vertes persistantes de cette plante peuvent être consommées en infusion ; écrasée en poudre, elle se convertit en condiment qui agrémente les plats en fin de cuisson ; quant à son huile, extraite des graines de gousses, sa composition s’avère encore plus bénéfique que l’huile d’olive puisqu’elle affiche des proportions élevées (plus de 70%) d’acides gras 9 et 7, contre très peu d’acides gras saturés.
Quant à sa culture, elle est très peu gourmande en eau : à peine un litre par jour et par an. Ce qui la rend particulièrement adaptée au climat aride du sud tunisien.
Mohamed Harrar, un homme âgé de plus de soixante ans, a choisi de développer une plantation de Moringa à Gordhab, dans la délégation de Ghomrassen.
Après plusieurs années de voyages, de Caracas à New Delhi, l’homme est rentré d’un périple au sud de l’Inde conquis, avec des spécimens de la plante et des graines miraculeuses.
Plusieurs années plus tard, une fois installé dans la région de Tataouine pour sa retraite, M. Harrar a décidé d’investir dans la culture de la Moringa, pour s’inscrire plus tard à la Banque nationale des Gènes.
La Moringa, un vivier de croissance pour une région sinistrée
Mr Harrar, qui dispose d’une base de clientèle fidèle, constituée principalement par le bouche-à-oreille, vend le sachet de 100 grammes de feuilles de Moringa à 25 DT.
Il concède néanmoins qu’étoffer ses débouchés nécessiterait une extension des surfaces cultivées et donc, des investissements supplémentaires qu’il ne peut, à l’heure actuelle, se permettre.