Paris – Le chauffeur du président français, Emmanuel Macron, a été renvoyé devant le tribunal pour un « refus d’obtempérer » aux injonctions de la police suite à un excès de vitesse,Il aurait tenté de prendre la fuite, révèle Mediapart
Selon le journal d’investigation, le chauffeur d’Emmanuel Macron roulait à « une grande vitesse », le 27 février dernier dans les Hauts-de-Seine quand des policiers ont tenté de l’interpeller au niveau du pont Saint-Cloud. Problème, le gendarme, membre Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), ancien du GIGN, ne l’entend pas de cette oreille et tente de prendre la fuite.
Les policiers ont eu le temps de relever la plaque d’immatriculation de la voiture et ils vont rapidement se rendre compte qu’il s’agit d’un véhicule de l’Elysée. L’homme sera jugé par le tribunal de grande instance de Nanterre pour « refus d’obtempérer ». Il risque trois mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende.
Le Palais de l’Élysée a refusé de commenter l’affaire, ajoute Médiapart. « Dès que nous avons été informés et avons pu vérifier la réalité des faits, l’agent a été changé d’affectation au sein du GSPR à titre conservatoire », a indiqué le service presse de la présidence. Toujours selon Mediapart, ce gendarme est toujours en fonction à la sécurité présidentielle. Il aurait simplement été suspendu 20 jours.