Mohsen Marzouk aurait dû savoir qu’un cheval ne peut pas pondre un œuf et que Kaïs Saïd est donc incapable d’assumer les responsabilités d’un Chef d’État ! Qu’est-ce qu’il m’a fait rire et d’un rire franc qui fait du bien !
« Il n’y a pas de président à Carthage ! Le poste est vacant. Il y a un candidat à la présidentielle qui est le professeur Kaïs Saïd (…) Un chroniqueur qui suit ce qui se passe sur les réseaux sociaux… sur Facebook ! »
Effectivement, Facebook ne cesse de bouillonner depuis le crime odieux perpétré par un récidiviste et la réclamation du rétablissement de la peine de mort par une grande majorité des Tunisiens !
Le président y est favorable, faisant ainsi fi de la Convention internationale ratifiée par la Tunisie en 2012 ! Le Coran est plus à sa portée comme pour le cadeau fait à la femme le jour de sa fête et réduite à une demi-portion ! Un jour, il nous sortira la lapidation ou le pied et la main droite coupés !
Et j’en ris et j’en ris encore plus quand Mohsen Marzouk évoque la politique étrangère du locataire de Carthage : « elle est inexistante ! Là où il y a des conflits, le président jette de l’huile sur le feu et quand il n’y en a pas, il en crée » ! Vous l’aurez compris, le secrétaire général de Machrou3 Tounes en a ras la casquette du président !
L’actualité lui donne raison ! Rien ne va plus ! Des crimes en veux-tu en voilà ! Des manifestants qui narguent l’État et bloquent l’économie ! Partout ! Un quotidien de plus en plus délétère ! La gabegie, une marque de fabrique ! Insécurité ! Instabilité ! Opportunisme des partis politiques ! Et pour couronner le tout, un président qui fait de longues tirades insipides et sans saveur.
Même les mots peinent à sortir ! Que dire de notre peine et de notre désarroi ! La peine de mort est « un meurtre légal, » déclare Victor Hugo dans la préface du « Dernier Jour d’un condamné » !
Par Mounira Aouadi