Paris, — « Les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous » viennent d’être inscrits sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Cette nouvelle inscription reconnaît la valeur du couscous et des savoirs, pratiques et savoir-faire qui l’entourent, a annoncée hier l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
Cette inscription témoigne des efforts particuliers menés par l’UNESCO pour encourager les inscriptions multinationales, afin de rapprocher des peuples et des cultures.
Elle incarne également la coopération culturelle entre 4 pays qui ont ce patrimoine en commun – la Tunisie, l’Algérie, Mauritanie et le Maroc.
Comment le patrimoine rapproche les peuples
L’inscription des « savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous » est le résultat d’une candidature conjointe de l’Algérie, de la Mauritanie, du Maroc et de la Tunisie.
Cette inscription commune d’un patrimoine partagé illustre combien le patrimoine culturel immatériel peut être un sujet sur lequel les États se retrouvent et coopèrent.
C’est d’ailleurs le sens de l’action de l’UNESCO : jeter des ponts entre les peuples, les rapprocher à travers des pratiques et des savoirs qu’ils ont en commun.
« Cette inscription conjointe est une très belle réussite. C’est un signe fort de reconnaissance culturelle et c’est aussi un vrai succès diplomatique, sur un sujet si important et si symbolique pour les peuples de toute cette région, et bien au-delà. Ce consensus montre qu’un patrimoine culturel peut être à la fois personnel et exceptionnel, et transcender les frontières, » affirme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO