Tunis, — La Tunisie va réceptionner très bientôt le premier lot de 50.000 vaccins, du dispositif COVAX ce qui lui permettra de lancer dès ce mois-ci sa campagne de vaccination.
Cette campagne sera aussitôt suivie par deuxième pour toucher 30% de la population, indique le Ministère de la Santé qui assure que 6 millions de doses seront disponibles, début avril.
Le Ministère de la Santé ajoute que les autorités discutent pour l’acquisition de 4,4 millions de doses supplémentaires via l’initiative africaine CDC Africa ou à travers des achats directs dès le mois de mars 2021 pour assurer les besoins de 20% supplémentaires de la population tunisienne.
Le Ministère de la Santé vise à réduire le taux de mortalité et les cas les plus difficiles dues au Convid_19, selon le communiqué.
Le Ministère de la Santé assure qu’il n’y « aura aucune obligation vaccinale » ajoutant que la vaccination reposera sur le principe de liberté personnelle et la liberté de choisir à se faire vacciner.
Les principes de la justice et la gratuité du vaccin seront aussi respectés, ajoute l’autorité sanitaire tunisienne.
La Tunisie avait parachevé les formalités liées à son adhésion à l’initiative « COVAX » (qui comprend 190 pays) lancée par l’OMS pour fournir des quantités de vaccins contre la pandémie aux pays à faible revenu.
Le programme COVAX prévoit la fourniture de 1,8 milliard de doses du vaccin au cours de l’année en cours, soulignant la possibilité de distribuer ces quantités aux bénéficiaires sur la base de dose unique pour chaque vacciné.
L’initiative vise à fournir ce vaccin à 27% de la population des pays bénéficiant du programme de vaccination des Nations unies, qui accordera aux pays à revenu moyen, dont la Tunisie, la possibilité d’obtenir une quantité de vaccins à des prix subventionnés ou gratuitement.
Le nombre de pays à revenu moyen ciblés par cette initiative est d’environ 90, sur un total de 190 pays, dont la plupart sont à faible revenu.
Le Ministère de la Santé promet de ne pas rendre la vaccination obligatoire contre le Coronavirus et que le gouvernement insiste sur l’importance du consentement à cet acte médical aussi attendu que critiqué.