J’ai osé dire « cherr » au chien de César et « kess » à sa chatte. Le sang de ses supporters n’a fait qu’un seul tour et, afraden wa jama3atan (au singulier et au pluriel), ils se sont rués vers moi pour me promettre la sentence suprême!
Comment avais-je osé parler de cette manière aux compagnons de César!
On chuchote que ce chien et cette chatte auraient été anoblis par le révérant frère Nawfel depuis peu. Mais moi je ne la savais pas sinon je les aurais abordés par : Altesses, puis-je caresser l’espoir de vous demander de bien voir vous écarter légèrement de mon chemin pour que je puisse passer?
Que sa sainteté me pardonne! Mais est-ce une raison pour me menacer de mort? Moi qui suis aussi proche des pingouins que l’est Brigitte Bardot?
Me voilà donc dans la même galère que Lotfi Abdelli qui a reçu les mêmes menaces que moi car il a osé passer dans sa nouvelle émission, aussi cucue que les précédentes, une imitation de César même pas marrante et sans aucune intelligence!
Bon, si vous ne me croyez pas, il n’y a aucune raison pour croire Lotfi Abdelli qui ne recule devant rien afin qu’on parle de lui.
Par Ali Gannoun, Professeur et directeur de recherche à l’Université Montpellier 2