Tunis, — Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a annoncé ce samedi après-midi, la composition de son nouveau gouvernement, lors d’un point de presse à la Kasbah.
Ce remaniement ministériel a touché onze ministères et porté sur la suppression d’un ministère et d’un secrétariat d’État. Voici la liste des nouveaux membres du gouvernement :
- Youssef Zoueghi, Ministre de la Justice
- Walid Dahbi, Ministre de l’Intérieur
- Abdeltif Missoui, Ministre des Domaines de l’État et des Affaires Foncières
- Chiheb Ben Ahmed, Ministre des Affaires Locales et de l’Environnement
- Hedi Khairi, Ministre de la Santé
- Ridha Ben Mesbah, Ministre de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises
- Sofiane Ben Toutes, Ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables
- Oussama El Khriji, Ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime
- Youssef Ben Brahim, Ministre des Affaires Culturelles
- Youssef Fennira, Ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi
- Zakaria Belkhoja, Ministre de la Jeunesse et des Sports
Ce remaniement, a-t-il expliqué, a pour but d’apporter davantage d’efficience et d’harmonie au niveau de l’action gouvernemental, tout en maintenant la même logique, à savoir une équipe indépendante soutenue par une « ceinture politique et parlementaire majoritaire ».
Une équipe qui interagit positivement avec toutes les composantes de la classe politique et les organisations nationales et qui travaille en harmonie avec les institutions constitutionnelles.
Il a été décidé dans le cadre de ce remaniement la suppression du poste de secrétaire d’État aux finances ainsi et que du ministère chargé de la relation avec les instances constitutionnelle et la société civile et le rattachement des services de ce département à la présidence du gouvernement.
Ce remaniement intervient suite à une évaluation du rendement gouvernemental et du niveau de coordination entre ses structures, a souligné Mechichi.
« Il procède d’une volonté de travailler et d’accomplir des réalisations pour le pays, dans le respect de la Constitution, un des acquis de la révolution de la liberté et de la dignité dont nous venons de célébrer l’anniversaire ». Et d’ajouter, « il est temps aujourd’hui que cette révolution nous garantisse le développement et la stabilité ».
Mechichi a mis en avant les défis auxquels le gouvernement fera face au cours de la prochaine étape ; le lancement des réformes économique et l’orientation vers la consécration de la justice sociale et le développement solidaire entre les régions.
Pour obtenir un vote de confiance du Parlement, le nouveau cabinet doit obtenir la majorité des voix, soit 109 voix sur 217.