Zapping, — Une petite commune française située dans le département de l’Eure, en région Normandie est frappé par des violences très peu ordinaires. À Saint-Éloi-de-Fourques, près de Rouen, parents d’élèves et mairie tirent la sonnette d’alarme et demandent de l’aide. Menace de mort, insultes, jet de projectiles en classe… Une classe d’une l’école primaire semble être incontrôlable.
Une classe de CP-CE1 secouée par des violences Saint-Éloi-de-Fourques, dans l'Eure pic.twitter.com/2usIGLszYx
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Depuis son entrée en CE1, le quotidien de Diego, 7 ans, a radicalement changé. « J’arrive à travailler, mais pas très bien, » indique le jeune garçon.
Dans sa classe double CP-CE1, des élèves violents sèment le trouble. Dernier fait marquant, des menaces à la cantine contre leurs camarades avec un couteau. « Je me dis que je suis fatigué donc s’il se passe quelque chose de grave, je ne pourrais rien faire. Je me sens un peu menacé », admet-il.
Un soir, Diego rentre de classe avec un large hématome entre les cuisses après avoir reçu un coup de pied. « Il avait un hématome à quelques centimètres des parties génitales. Par chance, il a eu seulement un hématome, mais ça aurait pu être tragique », explique sa mère sur la station Radio Monte-Carlo.
Jets d'objets, menaces au couteau… : une classe de CP de l'Eure « hors de contrôle »: La mère d'un élève raconte sur RMC#ApollineMatin pic.twitter.com/3r70RTlQ34
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« Il règne aujourd’hui dans sa classe le chaos. Depuis la rentrée, nos enfants subissent de la violence au quotidien. Une violence physique, psychologique et aujourd’hui en tant que parents, nous disons stop. Comment on en est arrivé là, je ne sais pas. Mais aujourd’hui il y a des élèves, au minimum cinq qui sèment le chaos », indique-t-elle sur RMC.
« Il y a des jets d’objets, des chaises qui volent à travers la classe, des bureaux qui sont retournés, la maîtresse se prend des compotes dans la tête, des insultes et ça, c’est le quotidien des enfants. Aujourd’hui certains sont complètement perturbés. Il y en a qui ne mangent plus, donc là ce n’est plus possible. On ne peut pas accepter cela », assure-t-elle face à Matthieu Rouault dans la matinale de RMC.
À l’origine des troubles, un élève qui pourrait être atteint d’un handicap. Mais ni les parents d’élèves, ni la commune ne souhaitent son exclusion. Le maire de ce village, réclame de l’aide.
« Ce qu’on souhaite aujourd’hui, c’est un maître spécialisé pour traiter cette hyper-violence qui évidemment n’est pas traité par des enseignants, car ce n’est pas leur métier », affirme-t-il.
De son côté, le ministère français de l’Éducation Nationale assure faire le nécessaire. Une équipe doit se rendre prochainement dans l’école.